Les enjeux liés au décret tertiaire engendrent des transformations significatives au sein du secteur tertiaire. Le cadre réglementaire, issu de la Loi Elan, impose des obligations de réduction des consommations énergétiques aux acteurs concernés. Préciser qui est affecté par cette réglementation s’avère crucial pour anticiper les impacts et s’adapter aux nouvelles exigences. Les établissements de plus de 1 000 m² représentant un point de focalisation sensible, leurs propriétaires et locataires doivent se conformer à ces obligations. Cette réglementation s’étend aux activités marchandes et non marchandes, englobant divers secteurs tels que les commerces, bureaux, tourisme, et hôtellerie-restauration.
| Vue d’ensemble |
| Propriétaires de bâtiments tertiaires dont la surface est supérieure à 1 000 m². |
| Locataires occupant des locaux similaires, dans le cadre d’activités tertiaires. |
| Bâtiments abritant des activités marchandes, telles que commerces et bureaux. |
| Établissements liés au secteur public et à des activités non marchandes. |
| Structures dans les domaines du tourisme, du sport, et de l’hôtellerie-restauration. |
| Obligation pour les bâtiments à usage principal tertiaire de répondre aux exigences de sobriété énergétique. |
| Dérogations possibles mais nécessitant une justification auprès des autorités compétentes. |
Définition du décret tertiaire
Le décret tertiaire, issu de la Loi Elan, vise à améliorer la performance énergétique des bâtiments du secteur tertiaire. Il impose aux propriétaires et aux locataires d’optimiser leur consommation énergétique et de réduire progressivement leurs usages. Concrètement, cette réglementation vise à instaurer des objectifs de sobriété énergétique sur le long terme. La mise en œuvre de ce décret constitue un enjeu majeur pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en renforçant l’efficacité énergétique des bâtiments concernés.
Les acteurs concernés par le décret tertiaire
Les obligations liées au décret s’appliquent à une variété d’acteurs, notamment les propriétaires et les locataires des bâtiments. Plus spécifiquement, les établissements bénéficiant d’une surface de plancher supérieure à 1 000 m² sont également inclus dans ce dispositif. Cette surface inclut les bureaux, les commerces, ainsi que les établissements d’accueil au public comme les hôtels et les complexes sportifs. Les bâtiments à usage mixte, regroupant à la fois des activités tertiaires et des espaces résidentiels, entrent aussi dans le champ d’application de ce décret.
Critères spécifiques des bâtiments assujettis

Pour être soumis aux obligations du décret, un bâtiment doit avoir pour usage principal des activités tertiaires. Cela englobe les bureaux, les magasins, ainsi que les établissements hôteliers. Particularité importante, les bâtiments hébergeant des activités à visée sociale, tels que des centres de soins ou des établissements d’enseignement, sont également concernés. En fait, toute structure dont la surface excède 1 000 m², qu’elle soit publique ou privée, est obligée de se conformer aux exigences de performance énergétique établies par la réglementation.
Les spécificités des obligations
Les propriétaires et locataires doivent soumettre chaque année un rapport de consommation énergétique, dans le cadre de la plateforme OPERAT. Ce rapport doit indiquer les actions entreprises pour réduire la consommation, ainsi que les résultats obtenus. De manière progressive, des objectifs de réduction sont imposés, incitant les acteurs à adopter des solutions innovantes pour atteindre une réduction de 40 % d’ici 2030, par rapport à une année de référence définie. Le non-respect des exigences peut engendrer des sanctions financières.
Exemples de mesures à implémenter
Pour se conformer au décret, les acteurs peuvent envisager plusieurs mesures. La mise en place d’un système de gestion énergétique performant permet de surveiller les consommations en temps réel. L’utilisation d’équipements économes en énergie, comme les lampes LED ou les appareils classés A+, constitue également un bon moyen d’atteindre les objectifs. Enfin, l’amélioration de l’isolation thermique des bâtiments devrait être envisagée pour limiter les pertes de chaleur et minimiser le besoin en chauffage.
Foire aux questions sur le décret tertiaire
Qui est concerné par le décret tertiaire ?
Le décret tertiaire s’applique aux propriétaires et locataires de bâtiments abritant des activités tertiaires dont la surface de plancher excède 1 000 m².
Quels types de bâtiments sont assujettis au décret tertiaire ?
Les bâtiments concernés incluent les commerces, bureaux, lieux touristiques, installations sportives, ainsi que l’hôtellerie-restauration, qu’ils soient publics ou privés.
Les bâtiments d’une superficie inférieure à 1 000 m² sont-ils concernés ?
Non, le décret tertiaire ne s’applique pas aux bâtiments dont la surface de plancher est inférieure à 1 000 m².
Les bâtiments inoccupés doivent-ils respecter le décret tertiaire ?
Oui, même les bâtiments inoccupés dont la superficie est supérieure à 1 000 m² restent soumis aux obligations du décret tertiaire.
Les locataires sont-ils responsables des obligations du décret tertiaire ?
Oui, les locataires sont également concernés par le décret et doivent collaborer avec les propriétaires pour respecter les exigences de réduction de la consommation énergétique.
Quelles obligations spécifiques incombent aux propriétaires de bâtiments concernés ?
Les propriétaires doivent mettre en place un plan d’action pour réduire la consommation énergétique et sont tenus de déclarer les consommations dans un registre dédié.
Le décret tertiaire concerne-t-il les établissements publics ?
Oui, le décret s’applique également aux établissements publics qui fonctionnent dans le domaine tertiaire et respectent les conditions de surface imposées.
Les activités non marchandes sont-elles concernées par le décret tertiaire ?
Oui, le décret s’applique aux activités non marchandes à partir du moment où les bâtiments ont une surface de plancher supérieure à 1 000 m².
